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Une garde-côtes ? Quelle garde-côtes ?

A la suite du naufrage de L’Erika, la Commission Européenne avait pris un certain nombre de mesures et en envisageait d’autres, telle la constitution d’un corps de garde-côtes européen, « idée qui ne paraissait plus irréaliste… et pouvait être susceptible d’apporter une plus value, en termes d’efficacité, aux systèmes nationaux existants ».
Après avoir analysé les missions possibles d’une garde-côtes, les « anciennes », tels le sauvetage, l’assistance, la surveillance et la police des pêches, les « plus récentes » comme la surveillance de la circulation maritime, la surveillance et la lutte contre les pollutions et les « nouvelles » : lutte contre les narcotrafics, l’immigration illégale et le terrorisme, l’Académie s’est ensuite attachée à étudier les moyens nécessaires, techniques (hauturiers, côtiers, à terre) et financiers.
Elle a conclu qu’en l’absence d’un cadre juridique et administratif européen, l’idée d’un « corps » de garde-côtes semblait prématurée, mais que, par contre, l’apparition de nouvelles missions, très européennes, elles, conduisait à favoriser la coopération, aussi institutionnalisée que possible, des moyens des différents États.
Elle formulait enfin, pour ce faire, un certain nombre de recommandations : renseignement, base de données, systèmes de surveillance à terre à portée améliorée, patrouilles ciblées, fond européen de financement.

14 mars 2004

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